Source : http://www.arte.tv/fr/les-films-le-cycle-merveilleux-sur-arte/812508.html
Le grand classique de Jean Cocteau, certainement l’oeuvre cinématographique la plus célèbre de son auteur, La Belle et la Bête, nous est commenté par le site internet de la chaîne culturel Franco-Allemande Arte en prévision d’une diffusion prochaine (celle-ci a eu lieu aux mois de mars et d’avril 2005).
Dans un premier temps, on trouve dans l’article tous les éléments basiques nécessaires à la bonne appréhension de la critique qui précède, intitulé «La figue dévoré». On y trouve d’abord, une courte phrase d’introduction, nous immiscent dans l’univers du film. «Le plus populaire des films de Jean Cocteau… Un classique qui ouvre un cycle dédié au merveilleux». Ensuite, un encart consacré à la «fiche technique» du film nous informe sur la durée, l’année, et les différents participants à la création de l’oeuvre. Un court résumé, nous rappel les grandes lignes de l’histoire, sans pour autant nous en gâcher la magie.
Dans la partie «la figure de Cocteau», l’auteur développe la thèse suivante : Le film, à l’origine tourné afin de donner un rôle «laid» à Jean Marais prit vite la direction du cauchemar en raison d’un problème technique. Le masque que portait Jean Marais provoqua chez lui des éruptions cutanés. Finalement, par persévérance et malgré son hospitalisation, le film fut mené à bien et donna le chef d’oeuvre que l’on connait aujourd’hui.
Le but de ce court paragraphe est ainsi de nous informer sur le contexte de réalisation de ce film. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, étant donné la fluidité de la réalisation ainsi que de la justesse des dialogues (préalablement perfectionnés dans le scénario), ce ne fut pas une mince affaire que d’achever cette pièce maîtresse. On apprend donc que le film failli ne pas voir le jour, une semi-révélation ayant certainement pour objectif de nous faire savourer encore plus le film.
Comme nous l’avons déjà vu dans des articles précédents, la poésie hors du commun de ce film place l’auteur dans cette catégorie de réalisateur indépendant qui ne se laisse pas dicter sa conduite. La magie que l’on y trouve est à la fois à l’image du caractère enfantin du texte originel de Mme le prince de Beaumont et d’une noirceur inhabituel qui confère à l’oeuvre final sont aspect perturbant.
D’un point de vue numérique, étudions plus en détail le site internet de la chaîne Arte.
Ce qui fait l’originalité du site provient de ce qui fait l’originalité de la chaîne, on voit, que, dans un souci de netteté et d’élégance, les publicités sont réduit au minimum (Il se trouve que les seul publicités présente sur le site concernent des programmes internes à la chaîne de télévision), contrairement à beaucoup d’autres sites de chaîne de télévision. Celui-ci est donc plutôt agréable à parcourir. L’harmonie des couleurs (orange, noir et blanc) ainsi que la bonne taille de la police des différentes sections que propose le site, permet une manipulation facile et fluide.
Non seulement, le site propose des articles sur l’actualité culturel ainsi que des critiques d’expositions, de films et de théâtre mais deux parties réservés, intitulés «en direct» et «programme TV», permettent de voir, revoir et s’informer sur les émissions passés et avenirs, ainsi que de découvrir des programmes hors télévision et spécifiques au site internet.
En réalité, cette transmission du film de Cocteau fait partie du «cycle merveilleux» qui reprenait de nombreuses adaptation de classique du conte. On y trouve donc une galerie de photos, appelé avec humour les «merveilleuses photos», qui propose différentes images extraites des films présentés.
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